1. |
Waiabskinit Awase
00:44
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2. |
Le cygne
05:08
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Tu m’as vu dans le miroir des lacs profonds
chasser l’onde et faire le cygne
Ici et là, tout passe et tout demeure
Même de flottaison il n’est plus question
Tantôt mort tantôt le long des berges
Je voyage sur les lignes de tes mains
Dans la nuit lactée dans la nuit violette
Je voyage sur les lignes de tes mains
Tu m’as vu dans le miroir de vastes rivières
Faire le beau, courber l’échine
M’en griller une face aux soleils noirs
Passer et couler le long de la Loire
Nous ne reviendrons pas vers le rivage
Je voyage sur les lignes de tes mains
Nous ne reviendrons pas vers le rivage
Je voyage sur les lignes de tes mains
Tu m’as vu vouloir briser comme par défi
la glace de tous puissants icebergs
Tu m’as vu aussi égarer ma carcasse
Ici et là, Rien ne demeure tout passe
Pas de regard en arrière,
encore moins pour la joaillère
On me ramasse à la petite cuillère
et ça s’entasse dans la sucrière
A l’estuaire, ou est-ce que tu erres ?
A l’estuaire, ou est-ce que tu erres ?
Tantôt mort tantôt le long des berges
Je voyage sur les lignes de tes mains
Dans la nuit lactée, dans la nuit violette
Je voyage sur les lignes de tes mains
Nous ne reviendrons plus vers ce rivage
Je voyage sur les lignes de tes mains
Nous ne reviendrons plus vers ce rivage
Je t’aime, je t’aime, je t’aime
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3. |
Nos derniers soleils
05:18
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On pourra voir se cabrer nos derniers soleils au firmament de nos blessures
On pourra voir le vent effacer nos traces tourbillonnant aux quatre coins
On pourra voir les herbes se donner à la lune, des poussières d’ambre et d’inox
On pourra même si tu veux s’abandonner aux feux, puis dévaler le cours des torrents
Comme des guerriers, Comme des guerriers
Comme des guerriers dans le vent
Entends-tu, mon ange, la plainte des naufragés et leurs mâchoires dévorant nos âmes
Entends-tu mon ange leurs tambours frémissants comme des cœurs que l’on afflige
On pourra voir, mon ange, des chevaux flamboyants, galopant sans se soucier du monde
On pourra croire aux météores qui s’enroulent à notre étoile, celle qui nous donne un cœur vaillant
Comme des guerriers, Comme des guerriers
Comme des guerriers dans le vent
On pourra voir cette étoile, filer dans le ciel et qui nous rappelle pour nous couper le souffle
On pourra croire à la lune qui se noie dans tes yeux, celle qui nous mène tout droit à la folie
Est-ce que tu vois toutes ces flammes qui roulent sous nos pieds comme des astres qui nous emportent au loin ?
Est-ce que tu vois le phénix qui surgit de mes yeux et le dragon qui coule dans nos veines ?
Comme des guerriers, Comme des guerriers
Comme des guerriers dans le vent
Comme des guerriers, Comme des guerriers
Comme des guerriers dans le vent
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4. |
Mercure
02:34
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J'écoute les gouttes,
J'écorne ma corne le long de l'autoroute
J'astique les plastiques
J'aspire le pire, je retire le poison
Je trempe mes tempes
Je flambe le plomb au fond des ronds
Je purifie les notes
J'épure le pur, c'est dur ça flotte
Je libère la matière
Je lie, je mate le temps d'hier
Je casse les tasses
J'entasse les fioles le long des vasques le long du fleuve
J'ai du wifi un peu partout
J'ai du wifi un peu partout
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5. |
L'Okiepa Kasieka
04:15
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Depuis notre création par l’esprit maternel
On reçoit la leçon de nos races criminelles
J’entends se déchirer le pacte du sacrifice
Pour une Europe dorée de politiques protectrices
Des pourris bien trop silencieux règlent le mouvement
Que l’esprit souffle sur eux ! Ils rejoindront nos rangs
L’Okiepa Kasieka, mon esprit hors de ma chair
C’est notre cœur qui bat, c’est là notre prière
Nous transférons le pouvoir de ne plus fermer les yeux
C’est pour la race rouge que l’on émule la haine,
C’est pour le sang noir que s’ouvrent nos veines.
Pour l’œil du Grand Esprit, créateur de toute chose !
Nous en paierons le prix. Que nos guerriers se reposent !
Chaman, ouvre-nous le temps et délie-nous des totems,
des poisons, du serpent, de la folie que l’on sème.
Tournons-nous vers l’avenir et tachons d’y découvrir
Une fraternelle sympathie pour une telle agonie…
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6. |
L'harmonie du soir
03:36
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Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
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7. |
Je sais
03:35
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Je sais ton chant dans la neige
Je sais tes yeux comme une double rangée de flèches
Je sais leur couleur, je dirai que je la connais par cœur
Je sais tes petits doigts dessinant des cœurs dans l’espace
Je sais les émeraudes, je sais les rubis les diamants de mes yeux posés sur toi
Je sais que tu sais, je sais que tu sais, je sais que tu sais
Je sais que c’est comme ça
Je sais ton rire dans le vent
Je sais tes yeux comme une double rangée de flèches
Je sais le bonheur, je dirai que je le connais par cœur
Je sais ta profondeur d’âme entourant nos cœurs
Je sais les émeraudes, je sais les joyaux, les diamants de mes yeux posés sur toi
Je sais que tu sais, je sais que tu sais, je sais que tu sais
Je sais que c’est comme ça
Je sais que tu sais, je sais que tu sais, je sais que tu sais
Je sais que c’est comme ça
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8. |
Vers une autre banquise
02:58
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9. |
Rendez-moi ma soeur
03:12
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J’aimerai encore insister auprès de vous pour que vous me la rendiez.
J’ai besoin de lui parler, de lui dire encore quelques mots
J’aimerai, encore vous le demander, auprès de vous vraiment insister.
Dites-lui bien que nous ne serons séparés, uniquement, que pour quelques temps.
J’aimerai ne pas l’avoir abandonné. Vous auriez pu me réveiller
Qu’elle reprenne quelques forces. Me laisser lutter à ses côtés.
Je serai des mille vents.
Le scintillement des cristaux de neige.
Je serai la douce pluie.
Je serai l’étoile qui brille.
Rendez-moi, rendez-moi ma sœur,
Rendez la moi, rendez-moi ma sœur
Je l’aime tant, elle me manque.
Rendez-moi, rendez-moi ma sœur,
J’aimerai…
J’aimerai…
J’aimerai…
J’aimerai…
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10. |
Rose
08:05
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Aujourd’hui je ne songe plus à Rose.
Des roses aux ecchymoses, il n’y a qu’un pas.
Avec elle nous parlions d’autres choses
Mais moi je ne sais vraiment plus de quoi.
Aujourd’hui je ne songe plus à Rose,
juste un verre de bourbon à la main
La grille fatiguée se repose
parmi toutes les fleurs du jardin.
Berce, berce, berce encore,
Berce moi petite bise,
Berce, berce, berce encore,
Berce-moi encore une fois.
Aujourd’hui je ne songe plus à Rose.
Dans le soir je m’enivre de parfums,
d’étoiles que le calme impose
parmi les autres fleurs du jardin.
Aujourd’hui je ne songe plus à Rose.
Un Montecristo à la main.
Se défendre de l’orage à petites doses,
le roseau plie l’arbre tient bien
Berce, berce, berce encore,
Berce moi petite bise,
Berce, berce, berce encore,
Berce-moi encore une fois
Aujourd’hui la grille s’est réouverte.
Des ecchymoses aux roses, il n’y a qu’un pas.
Tous les deux nous parlerons d’autres choses
et nous saurons vraiment de quoi.
Aujourd’hui plus que tout, je songe à toi,
Aujourd’hui plus que tout,
Aujourd’hui plus que tout, je songe à toi,
Aujourd’hui plus que tout,
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11. |
Rise
05:37
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Don’t say die, say born,
Believe and say what you see,
It’s worse than i am,
We are human,
We rushed to pleasures,
We try to forget
In death, come on!
Impure, we are naked
And suddenly we hear,
someone singing and
someone we feel
We are blessed, loved.
We live, we walk,
We run, we rise,
We dreamed, we suffered,
We fall,
We walk, we run,
We rise, we rise,
Monster becomes an angel in the light,
Don’t say end, say born,
Begin and say what you are,
It’s worse than i am,
We are lights,
We rushed to darkness,
We try to forget,
In light, come on,
Pure, we are all
And suddenly we hear,
Someone singing and
someone we feel
we are blessed, loved
We live, we walk,
We run, we rise,
We dreamed, we suffered,
We fall,
We lieve, we walk,
We run, we rise,
Monster becomes an angel in the light.
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12. |
Tes bras font des noeuds
04:50
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Tes bras font des nœuds autour de moi,
Tu m’as bercé puis porté tout au long du voyage,
Au cœur de la nuit, tu m’as chanté de beaux mots.
Dans tes yeux, le ciel est toujours bleu,
Trop bleu, troublant,
Quand il faisait nuit, tu étais là. Tu étais là.
Quand il faisait froid, quand j’avais peur, quand j’avais faim.
Dans tes yeux, le ciel est toujours bleu,
Trop bleu, troublant,
Quand il faisait nuit, tu étais là, tu étais là.
Tes bras font des nœuds autour de moi.
Tes bras font des nœuds autour de moi.
Tes bras font des nœuds autour de moi.
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13. |
Ton nom
04:30
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Au-dessus des rivages, au-dessus des ravins,
Des collines, des ballons, des nuages, des cascades,
Par-delà le soleil et par-delà les brumes,
Par-delà l'infini de mers étoilées
For the glory of your name
For the glory of your name
Save me, Save me, save me
Save me, Save,
Au-dessus des océans, au-dessus des plages,
Des falaises, des sommets, des nuages, des étoiles,
Par-delà l'espace, par-delà l'obscurité,
Par-delà l'infini et les grandes galaxies,
For the glory of your name
For the glory of your name
Save me, Save me, save me
Save me, Save me, save,
Au-dessus du grand lac, en dessous de la brume,
Je vois à perte de vue un chemin de lumière,
Au-dessus du grand lac, en dessous de la brume,
se dessine un chemin plus ou moins chaotique,
Au-dessus du grand lac, par-delà l'obscurité,
ce chemin serpente et continue.
Je suis enfin à moi-même,
ma propre lampe,
mon propre refuge.
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Roi Ours Colmar, France
Roi Ours est un groupe français de Cold wave. Ses chansons sont portées par des textes en français où les guitares permettent de naviguer entre climats gris tandis que la basse et le chant nous renvoient vers un esthétisme sombre et mélancolique. Elles expriment à leur manière une noirceur écorchée, une sorte de cabaret funèbre. ... more
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